lectures, écrits divers, au fil des jours et des humeurs
Je disais récemment à une amie qui se plaignait du manque de fromage au "restau" de l'établissement de santé où elle séjourne quelque temps :
A défaut de fromage,
nourris-toi donc de mots,
sans doute meilleurs becquetages
pour soigner tes maux
que ces mets surfaits
aseptisés et sans saveur.
Vas-y du pastiche,
de l'acrostiche,
du calligramme
et autre pentagramme !
Au menu quotidien,
un petit remue-méninges
et l'avenir te semblera plus serein.
Aujourd'hui, il semble y avoir urgence à ce que je m'attribue cette même posologie Il serait bon que je fasse un mémo de mes maux, et qu'à chacun j'associe un vocable : un homonyme,un synonyme ou autre mot -tiroir ou mot-miroir, remède sans doute bien plus inoffensif que toutes ces mo-lécules que nous prescrivent tous ces bobologistes auxquels je n'accorde plus aucune confiance; exit les bobologistes, bienvenue aux mau-mo-thérapeutes.