Heureusement que le chien, lui, est un type bien

C'est Margo, 11ans, qui dit ça. 

Margo qui, à l'instigation de sa maîtresse a décidé " d'écrire les choses intéressantes que nous vivrons durant ces semaines... [et] pour la première fois je pourrai écrire tout ce qui me passe par la tête, vraiment tout, parce que aucune maîtresse ne le corrigera..."

Dans le même immeuble que Margo, habitent aussi son frère Massimo, 14 ans, souffre- douleur de Vito, terreur du collège. Les parents Bellini et leurs deux enfants vivent au rez-de-chaussée, ils sont professeurs. Au début des vacances, Sara et Fiamma, un couple de femmes vient s'installer en face, c'est déjà une petite "révolution". Fiamma est vétérinaire et fine observatrice de la gent humaine.

Au-dessus, vivent les Guerrini, des centenaires sourds, mais pas aveugles, remarque Margo. En face, sont installés les Sartori : Giuseppe et Maria, avec leurs enfants : Céleste et Edoardo, et leur chat Ettore. Céleste se complait dans une apparence  masculine que lui reprochent père et mère. Elle pourrait être l'amie de Stefania, si celle-ci cessait de se goinfrer et d'envier sa stature. 

Lorenza Ghinelli réussit là un roman plein d'humour qui regorge pourtant de travers sociaux non négligeables : violences scolaires ou (et) familiales, séparations de couple, homosexualité, problèmes propres à l'adolescence... Un roman à conseiller à tout ado, à partir de 11-12 ans.